Cet album est mon premier en tant que San Carol.
Il a été enregistré et composé entre Novembre 2012 et Juillet 2013 chez Yan Hart-Lemonnier en majeure partie, et un peu chez moi également.
J'aime penser de La Main Invisible que c'est un disque de rock à l'ancienne joué sur des synthés. Vous finirez par comprendre pourquoi quand les albums n'existeront plus.
Des bisous
Les Inrocks :
"C’est la grande kermesse des musiques électroniques et toutes les factions sont venues, avec leurs humeurs fortes portées en écharpe de Miss Monde. L’electro-pop est radieuse, la cold-wave est grise comme un arc-en-ciel délavé, le krautrock est nerveux, la techno est déjà en slip. Car ici, tout le monde finit à poil dans la piscine et oublie son uniforme, sa garnison.
Chacun a son mot à dire, les monologues sont interdits. La mélancolie se fait couper la parole par la joie, la contemplation est mise au rancart par la bamboche. Montagnes russes et rusées, dans lesquelles le jeune Angevin refuse le répit, la pause (et la pose), griffonant un esperanto electro où Can, Devo, Space ou DAF parlent d’une même voix turbulente".
Technikart :
"De l'électro enregistrée avec les moyens du bord et, surtout, urgence, inspiration et un son qui déboîte les conserves. Rien à voir avec les bêtises d'enfant gâté d'un Mr Oizo fracassant ses joujoux : San Carol construit de vrais morceaux aux mélodies fortes".
Gonzai :
"La main invisible est un album électronique du plus bel effet, un disque véritablement fait avec les mains qui renvoie aux plus belles heures du clavier. Les qualités des morceaux en font presque oublier tout le reste".
Magic :
"Un album varié et avenant, jonglant sans complexe avec des formes autrefois ennemies. San Carol possède en effet une qualité rare, cette éloquence dans la sobriété qui peut faire passer ses titres pour des classiques oubliés ou miraculeusement rafraîchis".
Désimpostures :
"Le milkshake est convainquant. Il dresse nos oreilles, siffle le vent d’un voyage multi-facettes où la musique électronique est bousculée au bout de la rue par des morceaux pêchus, à la frontière d’un bon rock bien tranché. Les teintes contrastées s’enchaînent avec intelligence pour donner de la logique à la variance".
Rubin Steiner :
"Il faut au moins être né en 1991 pour avoir l’audace de se frotter aux synthés des années 80 qui n’ont plus bonne presse chez les vieux comme nous. Il faut également beaucoup de talent et de classe pour arriver à nous faire aimer à nouveau cette époque, ces époques même, qui ne cessent de confondre technique et musique : San Carol fait de la musique, de la BONNE MUSIQUE, qui rappelle certes des vieux machins dont DMX Krew avait déjà sublimé le souvenir, mais avec l’intelligence de l’imaginer comme la musique de demain, et non pas celle d’hier. Les nostalgiques du fluo et de l’aérographe seront tenté de vouloir rattacher cet album à la famille des Kavinsky, College et compagnie, mais ils auront tort. San Carol, ne fait pas du neuf avec vieux, il fait du neuf tout court. Et j’aime vraiment beaucoup ça".
Kostar :
"Avec ce premier album réussi de fond en comble, San Carol donne une magnifique leçon de musique électronique".
credits
released November 1, 2013
Composé et écrit par Maxime Dobosz
Produit par Yan Hart-Lemonnier et Maxime Dobosz
Mixé par Yan Hart-Lemonnier
Masterisé par Yann Jaffiol à My Studio, Nantes
Artwork réalisé par Jangojim
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